La dermatologie défaillante
Une récente publication de mars 2024 traite des besoins non satisfaits (BNS) pour les patients atteints de dermatite séborrhéique (DS).
https://www.jaad.org/article/S0190-9622(22)03307-2/fulltext
Une constatation bien tardive
Alors que la DS concerne 3 à 5% de la population, cette constatation est bien tardive. En effet, les dermatologues n’ont rien cherché et trouvé depuis 1887. J’avais apporté la solution dès 1978 en publiant de nombreux papiers montrant une allergie à la nicotine du tabac. Cette allergie correspondait bien à l’apparition de la fumée de tabac dans les lieux publics.
Bien que la pathogenèse ne soit pas certaine, les auteurs identifient trois facteurs clés. Ces facteurs incluent la sécrétion de lipides par les glandes sébacées alors que cette hypothèse a été réfutée en 1982. Ensuite, ils citent la colonisation par les spores de Malassez aussi réfutée car saprophytes de la peau. Enfin, ils insistent sur une certaine forme de dérégulation immunologique qui prédispose le patient à la DS.
La dérégulation immunologique
On arrive ainsi à mon hypothèse de départ en 1978, une réaction immunologique à l’haptène nicotine. Or, ces dermatologues ne lisent pas bien les nouvelles approches thérapeutiques. En effet, pour ces dermatologues peu de nouveaux traitements contre la DS sont actuellement étudiés ce qui est faux.
https://www.bioscmed.com/index.php/bsm/article/view/971
Des traitements défaillants
Ces chercheurs constatent que les thérapies topiques, notamment les agents antifongiques et les corticostéroïdes de faible puissance, constituent le pilier du traitement. Cependant ils concluent qu’elles peuvent être limitées par leur efficacité et leurs effets secondaires. Cette défaillance les amène à faire le lien pour une recherche actuelle avec des molécules hasardeuses tout en étant sponsorisés par les laboratoires pharmaceutiques. On peut être stupéfaits par leurs liens d’intérêt qui disqualifient totalement de tels travaux.
Les risques du dupilumab
Les essais thérapeutiques avec un anticorps monoclonal comme le dupilumab montrent leurs limites. En effet, des effets secondaires apparaissent. De nombreuses publications font état d’une réaction d’éruption cutanée au visage après un traitement par le dupilumab. Ces réactions ressemblent à la DS, un paradoxe total !
Dermatite séborrhéique et masques
De nombreux rapports ont décrit des cas de DS chez des personnes utilisant des masques et d’autres équipements de protection individuelle, tels que des lunettes et des respirateurs, pour prévenir l’infection au COVID-19.
L’oubli des mastocytes
On peut comparer deux figures l’une proposée par les chercheurs et une autre publiée récemment. Les chercheurs de la récente étude oublient de mentionner les mastocytes tissulaires.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7870721
Des stratégies non ciblées
Le roflumilast topique est un inhibiteur non stéroïdien de la phosphodiestérase 4. Les études sont menées sur 8 semaines alors que nous avons depuis 2010 des résultats rapides avec le magnésium des sels de la Mer Morte. Les chercheurs ne ciblent toujours pas les mastocytes tissulaires pour favoriser leurs traitements en phase clinique. On comprend mieux en lisant leurs liens d’intérêts.
Ma dernière publication
Je viens de leur envoyer ma dernière publication dans RAS Medical Science aux USA.
https://raspublishers.com/framework/uploads/articles/The_power_of_observa–31.pdf
Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.
https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/
https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber