Un seul cas de thérapie génique (béta-thalassémie) et une ultime tentative de publicité pour le Téléthon : le triste résultat de la biologie moléculaire

10 novembre 2010

Un Téléthon sans résultats

Nous venons d’apprendre récemment que des chercheurs venaient de publier dans la revue Nature (1) le cas d’un patient atteint de béta-thalassémie et traité par thérapie génique.

On évite  soigneusement de nous parler du futur traitement des millions de patients atteints de ce syndrome.

Une expérience hasardeuse au nom de la Science

Extraits intéressants… publiés sur le site: http://www.genethique.org/revues/revues/2010/septembre/20100916.1.asp

« Le patient a subi une chimiothérapie afin de détruire sa propre moelle osseuse malade. 48h plus tard, les cellules souches modifiées lui ont été réinjectées par voie intraveineuse. »

« Au bout de 11 mois, il n’avait plus besoin de transfusion. C’est une grande avancée mais qui devra être confirmée avec d’autres patients », conclut le Pr Cavazzana-Calvo.

Pendant 11 mois , combien d’injections de cellules souches modifiées ?

Combien de recul  après ces injections de cellules souches modifiées et l’arrêt des injections ?

Les patients avec la béta-thalassémie

Tout est dit et on peut mieux comprendre la prudence exprimée ci-dessus car comment appliquer un traitement aussi lourd à des millions de patients atteints de béta-thalassémie !

La voie actuelle prise par la biologie moléculaire et les traitements de thérapie génique est une voie sans issue.

Elle n’est pas applicable à des millions de patients atteints d’une diversité incroyable de maladies.

De plus, elle est fort coûteuse pour seulement un patient !

Le décryptage du génome humain en 2000

Mais il faut absolument donner de l’information au peuple qui commence à se poser des questions sur les orientations de la recherche. Le décryptage du génome humain devait déjà tout résoudre en 2000 et il n’a rien résolu !

A cette vitesse, il faudra plusieurs millénaires à la « recherche officielle » pour résoudre lourdement des maladies qui pourraient être résolues beaucoup plus simplement et sans traitements aussi coûteux (chimiothérapie, injections de cellules souches, etc.).

On peut faire confiance à la revue Nature pour maintenir la stratégie actuelle de recherche… et occuper des millions de « chercheurs » sur de fausses pistes.

Et Nature devrait également exiger des études en double aveugle contre placebo pour les « chercheurs » de la biologie moléculaire comme John Maddox l’avait exigé pour les expériences de Jacques Benveniste en 1988…

http://en.wikipedia.org/wiki/John_Maddox

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Benveniste

La suite aux prochaines « informations » de David Pujadas pour nous conseiller la vaccination anti-H1N1 et la prise de Tamiflu disponible en pharmacie face à une pandémie imminente et inexistante…

(1) Transfusion independence and HMGA2 activation after gene therapy of human ß-thalassaemia. Marina Cavazzana-Calvo, Emmanuel Payen, Olivier Negre, Gary Wang, Kathleen Hehir, Floriane Fusil, Julian Down, Maria Denaro, Troy Brady, Karen Westerman, et al. Nature 467, 318-322 (16 September 2010)

Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net

https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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