Quatre molécules antimicrobiennes dans Artemisia annua

par | 17 Jan 2024

Analyse phytochimique d’Artemisia annua

Des chercheurs de l’université d’Almaty au Kazakhstan ont isolé quatre molécules antimicrobiennes dans la plante Artemisia annua.

http://pharmkaz.kz/2023/06/30/issledovaniya-komponentnogo-sostava-rasteniya-artemisia-annua-l-i-ego-antimikrobnoj-aktivnosti/

Artemisia annua

Artemisia annua L. est une plante herbacée annuelle utilisée en médecine traditionnelle depuis plus de deux mille ans. Artemisia annua L. possède des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et analgésiques. De plus, on peut ajouter des propriétés sédatives, antibactériennes, antivirales, hypolipidémiques et anticancéreuses.

Dans de nombreux pays, Artemisia annua est utilisée pour ses propriétés immunosuppressives, antirhumatismales, antitussives et anticholinergiques qui sont prometteuses. L’artémisinine, une lactone sesquiterpène, est isolée de cette espèce. Elle est la molécule naturelle connue pour le traitement du paludisme.

Résultats encourageants

Les chercheurs ont utilisé la méthode de chromatographie en phase gazeuse avec détection par spectrométrie de masse. Ils ont extrait les composants d’Artemisia annua L. à partir de matières premières broyées séchées.

Ils ont isolé les terpènes et leurs lactones, esters, glucides et composés phénoliques. Ensuite, ils ont identifié quatre molécules avec une activité antimicrobienne.

Cette activité antimicrobienne en fait une source prometteuse pour une étude plus approfondie de cette plante.

Deux molécules ont des propriétés antimicrobiennes contre les bactéries Enterococcus faecalis et Prevotella nigrescens pour l’homme. Les deux autres Erwinia chrysanthemi et Agrobacterium tumefaciens concernent les plantes.

Perspectives

Ainsi, les résultats obtenus permettent de caractériser Artemisia annua comme une matière première prometteuse pour le développement de nouveaux médicaments.

Bernard Jean Louis SUDAN

Bernard Jean Louis SUDAN a été responsable d’un laboratoire de toxicologie et de pharmacologie à Bâle, en Suisse, pendant plus de trois décennies et a mené conjointement ses recherches privées sur sa propre dermatite séborrhéique familiale. Il a publié en 1978 l’étiologie possible de la dermatite séborrhéique, une allergie à l’haptène nicotine du tabac et des cigarettes électroniques confirmée maintenant. Récemment, il a publié l’efficacité d’une pommade au chlorure de magnésium à 10 % pour les dermatites séborrhéiques/atopiques !

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