Pour la création d’un grand pôle de production de génériques en France !

Des molécules génériques en France

Depuis le début de la crise Covid19 début 2020, nous avons pu constater une défaillance incroyable du système étatique français face au manque de molécules génériques à faible coût devant le lobbying des laboratoires pharmaceutiques toujours à l’offensive pour vendre des molécules coûteuses et avec des effets secondaires importants comme le remdesivir, le molnupiravir et dernièrement le ritonavir !

D’abord, la ministre de la santé Agnès Buzyn signait avec le directeur général de la santé Jérôme Salomon un arrêté le 13 janvier 2020 pour passer l’hydroxychloroquine et tous ses dérivés en classe vénéneuse anticipant le blocage de cette molécule peu coûteuse et aux faibles effets secondaires en utilisant une posologie adaptée (3 x 200 mg par jour) : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041400024/

tout en connaissant bien les effets antiviraux favorables contre le SARS coronavirus depuis 2005 : https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-422X-2-69

Le scandale du siècle

Ensuite, le système étatique bloqua avec l’aide du conseil national de l’ordre des médecins la prescription de cette molécule aux médecins généralistes qui , en première ligne, auraient pu endiguer l’émergence de la pandémie de COVID19 associée à une autre molécule générique, l’antibiotique azithromycine (protocole de Didier Raoult) !

Nous aurons par la suite, l’exemple du blocage de l’ivermectine, également une molécule générique qui fut bloquée par les mêmes instances étatiques au service de BigPharma qui préféraient vendre des molécules antivirales coûteuses et aux effets secondaires reconnus comme le molnupiravir, vanté par le ministre de la santé Olivier Véran plus prompt à soutenir un tel non-sens !

https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/10/27/covid-19-veran-commande-50-000-doses-de-molnupiravir-sans-tenir-compte-de-la-potentielle-nocivite-de-cet-antiviral/

De nombreux exemples incohérents

Nous pouvons multiplier les exemples incohérents de tous ces serviteurs étatiques qui, au lieu de servir efficacement la population, montraient leur zèle particulier à soutenir l’industrie pharmaceutique en mal de découvertes ! Le dernier exemple est celui de la production de Paxlovid ou ritonavir par Pfizer (toujours !) dans les Pyrénées Atlantiques, encore une molécule coûteuse aux effets secondaires qui après des effets d’annonce s’avère en fin de compte pas si efficace même par la « presse aux ordres » ! https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-pourquoi-le-paxlovid-de-pfizer-n-est-pas-la-pilule-miracle-tant-attendue_2166497.html

L’industrie pharmaceutique française comme par exemple Sanofi, préfère externaliser la production de nombreuses molécules génériques à bas coûts en Inde ou en Chine alors que la priorité sera de créer un pôle de production de molécules génériques en France permettant de réagir rapidement à une situation de crise sanitaire !

Le cromoglycate de sodium

Je citerai également un autre exemple, celui du cromoglycate de sodium contre l’asthme sous le nom de Lomudal. En effet, après avoir acquis le laboratoire Fisons https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/10/21/le-rachat-de-fisons-illustre-le-recentrage-strategique-de-rhone-poulenc_3883535_1819218.html Rhône-Poulenc Rorer devint ensuite Sanofi Aventis et finalement Sanofi. Sanofi commercialisait le Lomudal très efficace et sans effets secondaires et décida en avril 2019 de cesser sa commercialisation pour favoriser le Dupixent en injections parentérales à 1435 euros les 2 seringues, beaucoup plus rentables mais pas sans effets secondaires ! https://www.bernardsudan.net/sanofi-dupixent-et-cromoglycate-de-sodium/

Il faut donc insister à l’approche de l’élection présidentielle pour que la création d’un tel pôle français de production de molécules génériques soit créé et comprendre que la santé des français passe par une relocalisation en France !

Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan

https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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