Les mastocytes, cellules cibles de la rosacée

par | 19 Déc 2025

La rosacée, une réaction dermatologique au visage

La rosacée est une dermatose faciale inflammatoire chronique avec une pathogénie incomplètement élucidée. Le peptide LL37 est un médiateur moléculaire clé dans le développement de la rosacée et les mastocytes représentent des cellules immunitaires essentiels dans ce processus. Cependant, le mécanisme précis sous-jacent à la dégranulation des mastocytes induite par LL37 reste indéfini.

Des chercheurs viennent de publier leurs travaux tentant d’élucider le mécanisme impliquant les mastocytes au cours de la rosacée.

https://www.frontiersin.org/journals/immunology/articles/10.3389/fimmu.2025.1672021/full

Un modèle expérimental chez la souris

Les chercheurs ont utilisé un modèle murin expérimental induit par le peptide LL37 semblable à la rosacée.

Ils ont utlisé le ruxolitinib, un inhibiteur sélectif des enzymes janus kinase 1 et 2.

De plus, ils ont analysé dix patients avec le système d’analyse cutanée VISIA et l’évaluation de la gravité après un traitement topique au ruxolitinib. Ils ont ainsi montré une certaine efficacité du ruxolitinib pour inhiber la rosacée chez ces patients.

Un schéma spécifique impliquant les mastocytes tissulaires

Les chercheurs proposent donc un schéma spécifique impliquant les mastocytes tissulaires au cours de la rosacée.

Cependant, cette voie de recherche proposée semble plus compliquée et moins efficace que l’utilisation d’une crème de chlorure de magnésium pour stabiliser les mastocytes tissulaires.

Une autre solution avec une crème de chlorure de magnésium

La rosacée est située au visage comme la dermatite séborrhéique. Aussi, il semblerait plus logique de stabiliser les mastocytes tissulaires avec une crème à 10% de chlorure de magnésium. On éviterait ainsi de neutraliser les multiples médiateurs de l’inflammation. Donc, j’ai communiqué aux chercheurs mes travaux en leur expliquant que ma recherche était plus logique et plus efficace sans effets secondaires.

https://ijirms.in/index.php/ijirms/article/view/2139

Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan

https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

AIMSIB: Dermatite Séborrhéique Origine et traitement

AIMSIB: Le magnésium des sels de la mer morte en dermatologie