Les abeilles et les fleurs au secours de Jacques Benveniste !

23 février 2013

Photo © Martine Sudan-Bédikian, Mouriès, France, 17 février 2013

Une récente étude des chercheurs de l’Université de Bristol montre que les abeilles et les fleurs communiquent à l’aide d’un faible courant électrique (1).

Ainsi les fleurs émettent un faible champ électrique chargé négativement qui envoie aux insectes pollinisateurs le signal de la présence de nectar alors que l’hyménoptère est chargé positivement.

Lorsque l’abeille se pose sur la fleur pour butiner, la communication peut donc s’établir entre elles.

Cette étude est d’une importance primordiale car elle permet de montrer un mode de communication électrique entre fleurs et insectes pollinisateurs qu’il est possible d’étendre à tous les organismes vivants et notamment aux cellules humaines.

Maladies de la peau, eau salée et eau pure

J’avais été surpris en mars 2010 de bloquer ma dermite séborrhéique faciale en utilisant un simple pain dermatologique contenant des sels de la Mer Morte (2) et j’ai ainsi focalisé ma recherche sur l’eau salée et l’eau pure dont la conductivité est la différence marquante. Ainsi, l’eau salée a une conductivité élevée, donc le courant électrique passe facilement alors que l’eau totalement pure ne permet pas au courant de passer.

J’avais ainsi émis l’hypothèse de la restauration de la communication des mastocytes tissulaires, cellules impliquées et à l’origine des rougeurs observées avec une libération de médiateurs de l’inflammation comme l’histamine (3, 4).

Nous retrouvons ainsi le même mode de communication électrique aussi bien pour les fleurs et les insectes pollinisateurs que pour les cellules humaines. On pourra évidemment étendre ces nouvelles informations à tous les systèmes vivants sur terre et donc réorienter la recherche en biologie.

Jacques Benveniste et la biologie numérique

Alors que l’industrie pharmaceutique en complète perdition tente de récupérer la biologie numérique de Jacques Benveniste (5,6), cette dernière publication des chercheurs de Bristol nous montre l’évolution de la recherche vers une évidence dont Jacques Benveniste avait déjà ouvert une voie originale à la fin des années quatre-vingt…

On pourra ainsi lire un papier de Jacques Benveniste datant de 1998 et montrant sa haute capacité à anticiper une découverte pouvant modifier l’avenir de l’humanité (7).

Références

(1) Dominic Clarke, Heather Whitney, Gregory Sutton, Daniel Robert. Detection and Learning of Floral Electric Fields by Bumblebees. http://www.sciencemag.org/content/early/2013/02/20/science.1230883

(2) https://www.bernardsudan.net/post/Dermite-s%C3%A9borrh%C3%A9ique%2C-eau-sal%C3%A9e-ou-eau-pure%3A-la-solution-%C3%A9lectromagn%C3%A9tique-%213

(3) http://www.carevox.fr/sante-maladies/article/dermite-seborrheique-et-nouvelles

(4) http://www.dermiteseborrheique.net/

(5) http://www.jacques-benveniste.org/

(6) http://www.carevox.fr/sante-maladies/article/l-industrie-pharmaceutique-tente

(7) http://www.onnouscachetout.com/themes/medecine/memoire-de-leau.php

Bernard SUDAN

Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net

https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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