L’eau peut copier et reproduire la taille de ses propres agrégats et autres molécules

Une publication innovante

Le chercheur Igor Shevchenko a récemment posté un papier innovant sur les capacités de copie et de reproduction de l’eau : https://www.researchsquare.com/article/rs-2609468/v1

Copie et reproduction des agrégats

L’eau dissoute dans un solvant organique ne se décompose pas en molécules individuelles, mais forme des agrégats dont la taille peut varier de quelques molécules d’eau à plusieurs centaines. Si de l’eau en vrac est ajoutée à l’acétonitrile contenant une petite quantité d’agrégats d’eau, elle copiera la taille de ces agrégats et les reproduira en grand nombre. Les petits agrégats sont beaucoup plus réactifs que les grands parce qu’ils contiennent plus de groupes hydroxyles libres.

Par conséquent, selon la taille des agrégats initiaux dans le solvant, l’eau ajoutée peut se transformer en un grand nombre de petits agrégats actifs ou un petit nombre de grands agrégats passifs.

Par conséquent, le taux de réactions hydrolytiques avec la même eau ajoutée à l’acétonitrile peut différer d’un facteur de 200. L’eau peut aussi former des agrégats au contact de molécules organiques.

Expérience avec le cuivre

Par exemple, si 3 fils de cuivre d’un diamètre de 1,5 mm sont placés dans 0,5 ml d’acétonitrile dans un tube RMN de 5 mm pendant 10 min, l’eau ajoutée peut alors réagir avec le phosphite de triéthyle jusqu’à 100 fois plus lentement que dans une expérience dans laquelle
l’acétonitrile n’avait pas de contact avec le métal.

Et si le cuivre était dans l’acétonitrile pendant 10 heures, alors la réaction peut ralentir jusqu’à 500 fois.

Influence du cuivre

Le fait que le métal n’agit que sur les agrégats d’eau est confirmé par l’absence de toute influence du cuivre et de l’argent sur l’acétonitrile complètement séché.

Une autre preuve est qu’après l’exposition au métal, les grands agrégats combinés se désintègrent graduellement pour revenir à la petite taille d’origine et la réactivité de l’eau ajoutée augmente à nouveau.

Référence aux travaux innovants de Jacques Benveniste

Les grandes découvertes nécessitent la confirmation avec des moyens adaptés à l’infiniment petit.

Une recherche passionnante sur l’eau

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Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
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https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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