De la « Mémoire de l’eau »au Covid-19 : les menaces en médecine

par | 14 Juil 2020

Alors que les médecins libéraux ont été menacés par le ministère de la santé ainsi que par le conseil de l’ordre des médecins de ne pas prescrire en leur âme et conscience le protocole du professeur Didier Raoult (mortalité 0,5% IHU Marseille) aux patients atteints de Covid-19 auxquels il était recommandé par un pseudo conseil scientifique de prendre du paracétamol et de rester chez soi, une interdiction a été émise par décret du 23 mars 2020 afin d’amplifier ces menaces insuffisantes par rapport au serment d’Hippocrate : https://www.eurojuris.fr/categories/coronavirus-13013/articles/covid-19-et-prescription-hydroxychloroquine-39597.htm

Aussi, je voudrais montrer comment les menaces dans la recherche en médecine sont la source d’un blocage systématique de toutes les innovations qui pourraient permettre de résoudre des maladies et aussi d’amener de nouvelles solutions thérapeutiques efficaces et peu coûteuses.

On retrouve un exemple typique de ces menaces masquées dans l’affaire de la « Mémoire de l’eau » pour empêcher les chercheurs indépendants des lobbies de poursuivre leurs travaux qui confirmaient les résultats de Jacques Benveniste, directeur de recherche à l’Inserm.

La lettre de Jacques Charpin

J’ai retrouvé un courrier du professeur Jacques Charpin de Marseille qui avait observé le même phénomène que celui décrit par Jacques Benveniste publié dans la revue Nature le 30 juin 1988 et qu’il m’avait envoyé le 24 août 1988.

Traduction du texte: « Merci de m’avoir transmis un double de votre lettre à « Nature » et une très intéressante bibliographie que je ne connaissais qu’en partie (N.B.: concernant mes travaux sur l’allergie à l’haptène nicotine de ma dermatite familiale
https://www.bernardsudan.net/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie/
et
https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie).
Je suis moi-même convaincu de la valeur du test de Benveniste s’il est pratiqué dans des allergies réaginiques mais la vive controvers
e ….porte sur un sujet plus large: peut-on sur un certain nombre de dégranulations obtenu par des doses homéopathiques de façon inconstante et non reproductible, ébranler les lois de la physique ? Bien cordialement à vous« .

Explication de texte
Jacques Charpin a oublié de préciser qu’en biologie aucune étude ne peut être reproduite à 100%….on pense immédiatement aux dizaines de milliers de patients décédés après avoir avalé du Vioxx de Merck pour traiter leurs rhumatismes en ayant eu des crises cardiaques (reproductible à 100% !). Six mois plus tard je ridiculisais une « pseudo » étude en double aveugle contre un « placebo » qui contenait 1 mg de nicotine pour « vendre » des patchs à la nicotine… dans la célèbre revue britannique The Lancet…que nous retrouvons également maintenant…. avec la plus grande étude bidon et frauduleuse jamais publiée dans l’histoire de la médecine pour contrer l’hydroxychloroquine du protocole Raoult.
Nous retrouvons les mêmes arroseurs arrosés !

John Maddox de Nature

Dans la même lignée, je recevais la réponse de l’éditeur de Nature John Maddox le 14 septembre 1988 m’indiquant qu’il n’avait rien à redire contre le test de Benveniste pour la détection des allergies courantes (utilisé alors depuis plus de dix années dans le monde entier, notamment à Bâle, Suisse, Service d’allergologie de Ferdinand Wortmann) mais qu’il ne pouvait admettre un effet biologique à hautes dilutions:

Le livre de Jacques Benveniste

Jacques Benveniste a très bien décrit dans son livre posthume publié par Albin Michel en 2005 comment les « rats quittaient le navire ». Notamment Jacques Charpin ne voulait pas se mouiller avec la découverte potentielle de Jacques Benveniste alors qu’il avait observé le même phénomène d’un effet biologique à hautes dilutions !

On constate donc qu’aussi bien les potentiels nouveaux traitements contre les maladies que la recherche pour élucider la cause des maladies sont l’objet de menaces. Ces nouveaux potentiels traitements peuvent gêner les conservateurs qui ne voient pas d’un bon œil toutes les solutions efficaces et peu coûteuses qui pourraient perturber leur business (exemple actuel du Remdesivir de Gilead à 2085 euros

https://www.industriepharma.fr/covid-19-gilead-fixe-le-prix-du-remdesivir,111716

face à l’hydroxychloroquine + azithromycine à 12 euros) , ce qui évidemment est totalement contraire au serment d’Hippocrate et à l’esprit d’ouverture de la recherche !

Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan

https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique