Infection Covid-19 détectée au son de la toux

par | 1 Nov 2020

Le son de la toux

Les chercheurs du MIT ont maintenant découvert que les personnes asymptomatiques peuvent différer des personnes en bonne santé dans la façon dont elles toussent. L’oreille humaine ne peut différencier ces changements.

Mais il s’avère qu’elles peuvent être captées par l’intelligence artificielle: https://news.mit.edu/2020/covid-19-cough-cellphone-detection-1029

Un modèle d’intelligence artificielle détecte les infections asymptomatiques à Covid-19 par le biais de toux enregistrées sur un téléphone portable
Les résultats peuvent fournir un outil de dépistage pratique pour les personnes qui ne soupçonnent pas qu’elles sont infectées.

Les chercheurs du MIT

Dans leur publication originale du 30 septembre dernier, l’équipe de chercheurs du MIT indique travailler sur l’intégration du modèle dans une application conviviale. Si elle était approuvée par la FDA et adoptée à grande échelle, cette application pourrait potentiellement être un outil de présélection gratuit.

De plus elle est pratique et non invasive pour identifier les personnes susceptibles d’être asymptomatiques pour Covid-19 . Un utilisateur peut se connecter quotidiennement, tousser sur son téléphone et obtenir instantanément des informations.

Ces informations indiquent si est susceptible d’être infecté et doit donc confirmer par un test formel.

https://www.embs.org/ojemb/articles/covid-19-artificial-intelligence-diagnosis-using-only-cough-recordings/

Efficacité comparée aux asymptomatiques

Les chercheurs ont formé le modèle sur des dizaines de milliers d’échantillons de toux. De plus ils ont analysés les mots prononcés.

Lorsqu’ils ont alimenté le modèle de nouveaux enregistrements de toux, il a identifié avec précision 98,5% des toux de personnes avec l’infection Covid-19.

En face, 100% des toux d’asymptomatiques qui ont déclaré ne pas avoir de symptômes ont été testées positives pour le virus.

Perspectives

Ces travaux éviteraient donc des confinements aléatoires datant d’une autre époque. De plus ils permettraient de rapidement traiter les patients ciblés. On éviterait ainsi une propagation du virus et également l’évolution menant en réanimation.

Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan

https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique