Une analyse épidémiologique

Une dermatologue a récemment publié une étude épidémiologique en analysant les facteurs pouvant favoriser la dermatite séborrhéique.

https://www.medicinescience.org/article/3704

Corrélation tabac et dermatite séborrhéique

Dans sa conclusion, la chercheuse constate que la gravité de la maladie était plus élevée chez les fumeurs. Dès 1978, j’avais découvert cette corrélation pour ma dermatite familiale qui ressemblait à une dermatite séborrhéique. J’avais démontré les rôles d’allergène du tabac et d’haptène de la nicotine qui ont été confirmés par trois laboratoires internationaux.

Historique de la dermatite séborrhéique

La première description de la dermatite séborrhéique remonte à 1887 par le dermatologue P.G. Unna de Hambourg. La fumée de tabac commençait alors par envahir les lieux publics. Ce phénomène ne fit qu’augmenter après chacune des deux guerres mondiales. Unna impliqua alors les glandes sébacées plus nombreuses au niveau du visage. Cependant, Paul Ehrlich avait découvert les mastocytes en 1878 donc environ une décennie avant la description de Unna. Or, nous verrons beaucoup plus tardivement que les mastocytes sont à la base des glandes sébacées.

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2018/02/medsci20183402p145/medsci20183402p145.html

Mastocytes et histamine

Cette présence des mastocytes tissulaires à la base des glandes sébacées explique la détection d’histamine depuis 2011.

On peut comprendre ainsi que le cromoglycate de sodium, stabilisateur des mastocytes soit efficace localement. L’utilisation des sels de la Mer Morte agirait également selon la même procédure.

Histologie des glandes sébacées avec les mastocytes