Les réserves éditoriales
Quand des chercheurs observent des résultats hors du commun dans le paradigme actuel, notamment avec des hautes dilutions, ils envoient leurs manuscrits pour publication.
Ces travaux sont vérifiés par des referees les acceptant ou les rejetant avec des arguments précis, les bases mêmes de la recherche !
Récemment, j’avais raconté les péripéties de chercheurs dont les résultats concernant un effet biologique de hautes dilutions de Rhus toxicodendron pubescens.
L’étude était en parallèle à un placebo et une molécule couramment utilisée contre l’inflammation, la gabapentine. Ils avaient publiés le 10 septembre 2018 dans la revue scientifique « Nature scientific Reports « :
avec une note éditoriale du 1er octobre 2018 :
« Editors’ Note: Readers are alerted that the conclusions of this paper are subject to criticisms that are being considered by the editors.
Appropriate editorial action will be taken once this matter is resolved.
Note de l’éditeur: Les lecteurs sont avertis que les conclusions de cet article sont sujettes aux critiques qui sont examinées par les éditeurs.
Une action éditoriale appropriée sera prise une fois cette question résolue. »
Les souvenirs de John Maddox
On peut se remémorer les investigations scandaleuses avec un prestidigitateur et John Maddox. L’éditeur de Nature avait montré ses talents trente années auparavant en 1988 suite à la publication de Jacques Benveniste avec des hautes dilutions d’anti-IgE :
La peur face à un changement de paradigme
Leurs résultats montraient une activité équivalente pour les hautes dilutions de Rhus toxicodendron pubescens et la gabapentine.
Ils avaient utilisé plusieurs tests in vitro couramment utilisés en pharmacologie.
L’éditeur a publié le 11 juin 2019 une rétractation de la publication dont les conclusions font sourire :
« Following publication, the journal received criticisms regarding the rationale of this study and the plausibility of its central conclusions.
Expert advice was obtained, and the following issues were determined to undermine confidence in the reliability of the study.
The in vitro model does not support the main conclusion of the paper that Rhus Tox reduces pain.
The qualitative and quantitative composition of the Rhus Tox extract is unknown. Figures 1G and 1H are duplicates; and figures 1I and 1J are duplicates.
The majority of experimental points reported in figure 3 panel A are duplicated in figure 3 panel B. The collection, description, analysis and presentation of the behavioural data in Figure 3 is inadequate and cannot be relied upon.
As a result the editors are retracting the Article. The authors do not agree with the retraction. »
« Après publication, le journal a reçu des critiques concernant la raison d’être de cette étude et la plausibilité de ses principales conclusions.
Des avis d’experts ont été obtenus et les problèmes suivants ont été résolus concernant la fiabilité de l’étude.
Le modèle in vitro ne corrobore pas la principale conclusion du document selon laquelle Rhus Tox réduit la douleur.
La composition qualitative et quantitative de l’extrait de Rhus Tox est inconnue. Les figures 1G et 1H sont des doublons; et les figures 1I et 1J sont des doublons.
La majorité des points expérimentaux rapportés dans le tableau 3 de la figure 3 sont dupliqués dans le tableau B de la figure 3.
La collecte, la description, l’analyse et la présentation des données comportementales de la figure 3 sont inadéquates et ne peuvent être fiables.
En conséquence, les éditeurs retirent l’article. Les auteurs ne sont pas d’accord avec la rétractation. »
On comprend que les « experts » aient eu besoin de plus de huit mois…pour trouver leurs « arguments »…
La peur face au changement
En effet, les « experts » évoquent le test in vitro.
On revient vers le test in vitro utilisé pour les travaux de Jacques Benveniste avec le test de dégranulation des basophiles humains.
John Maddox n’avait rien à redire contre ce test pour la détermination des allergies courantes :
Ensuite, en ce qui concerne la « composition qualitative et quantitative de l’extrait de Rhus Tox », la composition moléculaire ne peut être déterminée.
En effet, nous sommes en présence de hautes dilutions et il faut donc considérer la solution en l’état.
Cette objection ne tient donc pas car on peut avoir une activité biologique sans que le paradigme actuel ne puisse l’expliquer !
Le physicien belge Auguste Meessen
Ces « experts » devraient lire les derniers travaux du physicien belge Auguste Meesse qui leur auraient évité de souffrir pendant plus de huit mois:
https://file.scirp.org/Html/16-7503655_89620.htm
On comprend donc que les auteurs ne soient pas d’accord avec la rétractation !
La réalité des résultats
Aussi voyons le récent commentaire de Dana Ullman à la suite de cette décision scandaleuse enfonce le clou contre les obscurantistes :
Dana Ullman
The use of duplicate photos does not change the DATA from this article…and impressively enough, homeopathic doses of Rhus toxicodendron were found to be as impressive as gabapentin.
Both of these drugs were substantially more effective than a placebo.
Just because the authors cannot presently explain how these nanodoses have such substantial effect doesn’t mean that the effect isn’t there.
The good news is that this trial will be replicated soon, and someone may then have to eat crow. Follow the science, and avoid the denial of data.
Dana Ullman
L’utilisation de duplicata de photos ne modifie pas les DONNÉES de cet article.
De manière assez impressionnante, les doses homéopathiques de Rhus toxicodendron ont été jugées aussi impressionnantes que la gabapentine.
Ces deux médicaments étaient nettement plus efficaces qu’un placebo.
Ce n’est pas parce que les auteurs ne peuvent pas actuellement expliquer comment ces nanodoses ont un effet aussi substantiel que cet effet n’est pas là.
La bonne nouvelle est que cet essai sera bientôt reproduit et certains devront humblement reconnaître leurs erreurs.
Suivez la science et évitez le démenti des données.
Une correspondance de Jacques Benveniste
Une correspondance de Jacques Benveniste montre bien comment ce grand chercheur avait un fort contact avec la réalité des expériences, qualité qui manque à certains « experts » et bureaucrates… :
« Cher ami, Merci des copies de tes lettres. Ta fidélité me touche beaucoup. Mais ne t’épuises pas à poursuivre les cloportes. Seule la vérité des expériences compte »
Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.
https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/
https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber