Artemisia annua dans le traitement du cancer de l’endomètre

Une recherche chinoise

Une récente recherche chinoise s’est focalisée sur l’dentification des principaux composants et mécanismes d’action d’Artemisia annua L. dans le traitement du cancer de l’endomètre à l’aide de la pharmacologie de réseau. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10882657/

Le cancer de l’endomètre

Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent dans les pays développés, représentant 6% de tous les cancers chez les femmes dans le monde.

La plante Artemisia annua L. est utlisée en médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles tout en étant connue pour ses propriétés anticancéreuses potentielles.

Cependant, à ce jour les chercheurs ne connaissaient pas les principaux composants et le mécanisme d’action d’Artemisia annua sur le carcinome de l’endomètre.

Identification des composants

Les chercheurs ont utilisé la base de données TCMSP pour identifier les composants actifs d’Artemisia annua et leurs cibles génétiques correspondantes. Ils ont ensuite obtenu les cibles génétiques spécifiques au cancer de l’endomètre dans les bases de données The Cancer Genome Atlas (TCGA) et GeneCards. Ils ont sélectionné les cibles génétiques communes à trois bases de données et ont construit un réseau composant-cible.

La protéine clé PTGS32 et les composants actifs

L’analyse du réseau d’interaction protéine-protéine et le classement des protéines cibles ont permis d’identifier la protéine clé PTGS2.

Les chercheurs ont également examiné les composants actifs d’Artemisia annua et constaté que la quercétine, le kaempférol, la lutéoline, l’isorhamnétine, l’artémisinine et le stigmastérol avaient le plus de cibles.

Ancrage moléculaire et quercétine

Les chercheurs ont établi des modèles d’ancrage moléculaires pour ces six composants avec PTGS2, révélant une forte activité de liaison pour chacun d’eux.

Enfin, ils ont mené des expériences de validation pour évaluer les effets de la quercétine, un composant actif d’Artemisia annua sur les cellules cancéreuses de l’endomètre (cellules HEC-1-A et Ishikawa).

Conclusion

Leurs résultats démontrent que la quercétine a le potentiel d’inhiber à la fois la croissance et la migration cellulaire, tout en supprimant l’expression de PTGS2.

Ces résultats fournissent une base théorique pour l’application clinique d’Artemisia annua.

Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
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https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

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