Activité biologique de l’homéopathie

24 avril 2024

Une lettre à l’éditeur dérangeante

Dans une lettre à l’éditeur du Wiener klinische Wochenschrift, des chercheurs contredisent une publication qui reliait l’efficacité de l’homéopathie à l’ère préscientifique.

https://link.springer.com/article/10.1007/s00508-023-02233-0

Des arguments solides

Tout d’abord, les chercheurs précisent que la littérature scientifique a démontré et décrit l’efficacité de l’homéopathie.

Pour commencer par la recherche fondamentale, 70 % des quelque 200 expériences étudiées ont montré des différences entre les médicaments homéopathiques (MDH) et les témoins. Il s’agissait de revues systématiques des procédures d’essais physico-chimiques. Dans le sous-groupe d’expériences de haute qualité, 80 % des expériences ont montré des différences entre les MDH et les témoins.

Ensuite, pour 10 procédures d’essai, 2 à 9 répétitions chacune, les chercheurs ont identifié une reproduction positive à 100 %.

Enfin, une étude menée en 2022 a fourni d’autres preuves scientifiques que les MDH ont des effets biologiques spécifiques. Ces effets ne sont pas dus à un effet placebo. En même temps, cette étude a confirmé les résultats d’une étude antérieure.

Des essais biologiques

En 2018, on peut constater l’examen systématique de la recherche sur les essais biologiques à base de plantes. Les auteurs ont identifié 192 publications avec 202 études expérimentales. Ainsi, 95 % des études ont montré des différences significatives par rapport aux témoins dans le sous-groupe d’expériences avec une qualité adéquate et des contrôles appropriés pour des effets spécifiques des MDH.

La recherche clinique

Ensuite, en ce qui concerne la recherche clinique, il existe un nombre suffisant d’essais randomisés contrôlés par placebo en homéopathie. Dans toutes les méta-analyses sauf une, on a trouvé des effets de l’homéopathie supérieurs au placebo.

Par exemple dès la publication de l’article de Shang et al. (The Lancet, 2005), des scientifiques de l’Université médicale de Vienne ont montré que cet article présentait des défauts scientifiques indéniablement graves.

Bien que les auteurs aient classé l’homéopathie comme étant « préscientifique », ils ne tiennent évidemment pas compte du fait que plus de 9 des 10 thérapies conventionnelles examinées au moyen de revues Cochrane ne sont pas fondées sur des données probantes de grande qualité.

Contrairement à l’affirmation des auteurs, il n’y a pas de risque que les patients abandonnent des traitements médicaux efficaces. Il en est de même également pour des mesures de prévention en faveur de l’homéopathie. Les médecins traitants sont formés à la médecine conventionnelle et homéopathique. Ils ont également une expérience clinique qui est l’un des trois piliers de la médecine factuelle en plus de la préférence du patient et des preuves cliniques externes.

Conclusion des chercheurs

Finalement l’efficacité, l’innocuité et la recherche fondamentale en médecine homéopathique sont largement décrites dans la littérature et un effet placebo peut être exclu.

Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net

https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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