Deux études coréennes
Deux études coréennes datant de 2017 ont bien démontré le lien entre dermatites atopiques et asthmes associés à la fumée de tabac. Les chercheurs ont étudié notamment l’impact de la fumée de tabac active et passive ainsi que de la cigarette électronique.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5665603
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5736689
Dermatite atopique et fumée de tabac
Des chercheurs avaient déjà signalé la relation entre le tabagisme passif et la dermatite atopique. Cependant peu d’études ont simultanément évalué l’association de la dermatite atopique avec le tabagisme actif et passif.
En 2017, les chercheurs coréens avaient cependant oublié mes travaux depuis 1978. En effet, je démontrais alors le lien entre dermatite séborrhéique familiale et l’haptène nicotine du tabac. Or, la dermatite séborrhéique apparaissait déjà à l’époque comme une variante de la dermatite atopique.
https://biomedres.us/fulltexts/BJSTR.MS.ID.009001.php
Dans leur conclusion, la dermatite atopique est significativement associée au tabagisme actif et passif chez les adolescents coréens.
Ces relations ont démontré des associations positives en fonction de la fréquence et de la dose de tabagisme actif et passif.
Asthme et fumée de tabac active et passive
La présente étude a étudié les associations de tabagisme actif, passif et électronique (E-cigarette) avec l’asthme chez des adolescents coréens.
En conclusion, les chercheurs ont associé positivement le tabagisme actif, passif et la cigarette électronique à l’asthme au cours des 12 derniers mois chez les adolescents coréens. Ils ont remarqué une atténuation des associations entre le tabagisme et l’asthme à vie pour le tabagisme actif et passif. Les effets de la cigarette électronique devraient être évalués en tenant compte du tabagisme actif et passif.
L’importance des tests immunologiques
Il faut constater l’importance des tests immunologiques pour déterminer un facteur étiologique de l’asthme. En effet, la mesure des immunoglobulines E (IgE) spécifiques du tabac et de la nicotine serait judicieuse. De plus, il faudrait mener des investigations avec les tests d’activation des mastocytes ainsi que des basophiles, cellules de l’allergie. On pourrait voir également l’utilisation de l’anaphylaxie cutanée passive chez le lapin et le cobaye.
https://ijirms.in/index.php/ijirms/article/view/1960
L’illusion des traitements symptomatiques
On remarque également l’importance de la recherche étiologique des dermatites atopiques et de l’asthme. La plupart des traitements actuels ciblent uniquement les symptômes. Nous sommes donc en présence d’une faute professionnelle ne respectant pas l’éthique médicale. Pour information, j’ai résolu mon asthme et ma sinusite allergiques aux acariens à l’âge de 15 ans. De même, j’ai résolu l’étiologie de ma dermatite familiale à l’âge de 21 ans.
https://raspublishers.com/framework/uploads/articles/The_power_of_observa–31.pdf
Un dernier exemple de l’erreur stratégique en dermatologie vient nous confirmer la véritable voie à suivre.
Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.
https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/
https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber