Les notes de la rédaction
Avec ma première publication en 1978 pour décrire ma dermatite familiale ressemblant à la dermite soi-disant séborrhéique et provoquée par l’haptène nicotine contenu dans la fumée de tabac passive ainsi que dans certains légumes de la famille des solanacées :
une nouvelle forme de dénigrement de travaux scientifiques avait été initiée avec une note de la rédaction et de l’éditeur à la fin de ma publication que nous allions retrouvée également dans la célèbre recherche de Jacques Benveniste sur les hautes dilutions publiée dans la revue Nature en 1988, dix années plus tard :
Le lobby du tabac
Alors que mes travaux s’inscrivaient dans le paradigme actuel mais nuisait particulièrement à l’industrie du tabac et aux dermatologues qui piétinaient depuis un siècle pour découvrir l’étiologie de cette maladie de la peau, les travaux de Jacques Benveniste ouvraient de nouvelles voies de recherche et remettaient en cause le paradigme en place.
Il y eut donc deux stratégies différentes mises en place pour neutraliser de telles publications, l’une pour mes travaux avec un passage sous silence médiatique total mais en commençant lentement à interdire la fumée de tabac dans les lieux publics alors que les dermatologues continuaient tranquillement à traiter des dermites « séborrhéiques » sans séborrhée…donc sans nuire à l’industrie pharmaceutique et l’autre à engager une diffamation intense pour neutraliser immédiatement les travaux de Jacques Benveniste qui allaient aussi nuire à l’industrie pharmaceutique…
Les rétractations de publications
Depuis quelques années, une nouvelle forme de censure a commencé par émerger avec la rétractation de publications acceptées par des revues scientifiques et donc après passage par un comité de lecture avec quelques exemples notoires qui montrent bien l’influence des lobbies notamment pharmaceutiques ou chimiques pour ne pas nuire à leur stratégie commerciale.
L’étude de Gilles-Eric Séralini est exemplaire et montre comment certains bureaucrates ont tout fait pour la neutraliser :
on peut d’ailleurs lire le misérable résumé de Wikipédia…contre Séralini mais dont la conclusion est sans appel !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_S%C3%A9ralini#Retrait_et_republication
« Monsanto Papers »
« En octobre 2017, une fuite de documents internes appelés les « Monsanto Papers » a permis de démontrer le rôle de Monsanto dans le retrait de l’article. Par exemple le rédacteur en chef Wallace Hayes et le tiers expert Bruce Chassy ont tous deux été liés financièrement à Monsanto »
Le véritable résumé de l’histoire du torpillage de l’étude de Séralini est donc à lire dans le quotidien « le Monde » :
et récemment :
https://reporterre.net/A-nouveau-attaque-le-professeur-Seralini-repond-a-ses-detracteurs
Les hautes dilutions dérangent
Un autre exemple récent est celui d’une recherche publiée le 10 septembre 2018 sur l’efficacité de hautes dilutions de Toxicodendron pubescens dans la revue Nature Scientific Reports et dont j’ai résumé l’affaire récemment :
avec une note du 1er octobre 2018 pour tenter de la neutraliser suite à des « critiques » reçues à la rédaction, critiques qui sont anonymes et qui donc montrent le manque total de transparence. La rétractation de cette publication a été décidée le 11 juin 2019 après dix mois… et montre l’influence de ceux qui jouent dans les coulisses. Ces travaux confirmaient évidemment les observations de Jacques Benveniste publiées en 1988 dans la revue Nature avec d’autres tests biologiques !
L’aluminium des vaccins
Un troisième exemple concerne une étude concernant le comportement de moutons immunisés avec des vaccins contenant de l’aluminium :
qui était « sous presse » et qui avait donc passé le contrôle pour publication…avec brusquement l’intervention d’un lecteur anonyme dont nous ne pouvons pas contrôler les éventuels conflits d’intérêt…
Les conclusions de cette étude sont dérangeantes. En effet, elles montrent un changement comportemental et cognitif chez des moutons immunisés avec des vaccins contenant de l’aluminium :
Et la note de l’éditeur laisse perplexe :
Suite à de telles observations, le principe de précaution devrait être appliqué.
On devrait développer d’autres recherches pour développer des adjuvants inoffensifs ou mieux tolérés, notamment après les travaux du neurologue Romain Gherardi :
Les patchs nicotine avec un placebo nicotine
Avec ces trois exemples, je voudrais insister sur la démarche logique et transparente pour les publications scientifiques que j’ai personnellement vécue en 1989 …suite à une publication de chercheurs de l’université de Berne et de l’industrie pharmaceutique CIBA de Bâle… pour « promouvoir » des patchs à la nicotine dont le « placebo » contenait 1 mg de nicotine avec des résultats qui ne démontraient rien… :
Ma lettre à l’éditeur du Lancet a été immédiatement publiée puisque je ridiculisais leur « placebo » à 1 mg de nicotine :
Ainsi la rétractation de publications sous presse ou éditées démontre une censure émergeante et inquiétante alors que les lettres à l’éditeur ont toujours montré leur transparence totale avec les arguments des auteurs, la vraie recherche constructive… !
Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.
https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/
https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber