Après mon désabonnement de Mediapart, mon papier de 2018
Reprise de mon papier de Mediapart du 4 novembre 2018.
Je me suis désabonné de Mediapart suite à 3 censures de mes papiers et leur gestion calamiteuse des informations Covid-19.
Depuis les années soixante et soixante-dix, les corticoïdes locaux ont été largement prescrits en dermatologie pour traiter les symptômes locaux de dermatites atopiques, de dermites séborrhéiques et d’autres syndromes dermatologiques d’étiologie inconnue.
Depuis les années soixante et soixante-dix, les corticoïdes locaux ont été largement prescrits en dermatologie.
Les dermatologues traitaient les symptômes locaux de dermatites atopiques, dermites séborrhéiques et autres syndromes dermatologiques d’étiologie inconnue :
En étudiant ma dermatite familiale, une dermite soi-disant séborrhéique, je compris rapidement qu’il fallait trouver une solution avec un anti-allergique sans effets secondaires :
Après l’acné des corticoïdes, la crème de cromoglycate de sodium
J’ai eu une réaction secondaire d’acné des corticoïdes nécessitant plusieurs mois de tétracyclines.
J’ai donc décidé de sevrer de ces crèmes en trouvant une alternative avec le cromoglycate de sodium utilisé pour le traitement de l’asthme allergique ainsi que pour les rhinites allergiques et les réactions allergiques oculaires.
J’ai alors préparé une crème à 5% de cromoglycate de sodium avec un excipient adapté pour une bonne absorption de cette molécule.
Mes résultats étaient surprenants et j’ai décidé donc de publier dans la revue de dermatologie Cutis (Paris) après avoir envoyé mon manuscrit. Le rédacteur en chef était Jean-Paul Escande, professeur de dermatologie à la Clinique Tarnier et rédacteur en chef de cette revue spécialisée pour les maladies de la peau :
B.J.L. Sudan, Sterboul J. Dermite séborrhéique et cromoglycate de sodium, Cutis, 1980, 81-85.
Le chercheur anglais S.A. Haider avait publié en 1977 une étude montrant l’effet positif d’une crème à 10% de cromoglycate de sodium pour le traitement de la dermatite atopique de l’enfant :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=haider+SA+sodium+cromoglycate
Mon observation était donc la seconde à être publiée alors que j’utilisais une concentration à 5% au lieu de 10% avec un autre excipient.
Le laboratoire Fisons ne commercialisera aucune formulation galénique avec le cromoglycate de sodium.
Les patients utilisaient les crèmes corticoïdes et devaient faire face au syndrome de dépendance dans un cercle infernal car le sevrage était très difficile.
On retrouve cette triste réalité avec le groupe privé de soutien des personnes atteintes de cette dépendance aux corticoïdes sur Facebook (TSW – Syndrome de la peau rouge – Groupe de soutien) essayant de trouver des solutions sans l’aide des dermatologues…un paradoxe !
Fisons fut racheté par Rhône-Poulenc en 1995…qui fusionna en 1999 avec Hoechst pour former Aventis avant une autre fusion en 2004 avec Sanofi (Sanofi-Aventis) pour terminer en 2011 en Sanofi seul !
Alors que cette molécule est libre sur le marché pharmaceutique, tout a été fait pour bloquer son développement…afin de favoriser le maintien des corticoïdes locaux avec dépendance…aux dermatologues qui revoyaient leurs « patients » impatients de trouver une solution simple !
Jean-Paul Escande ne peut continuer ma recherche avec des dizaines de patients
En 1980, l’un des plus célèbres dermatologues français fut mis en minorité pour continuer ma recherche sur l’haptène nicotine en étudiant des dizaines de cas…et pour développer une crème de cromoglycate de sodium…comme je le résume dans mon récent livre :
http://www.lulu.com/spotlight/BJLS
En retraçant la recherche pour une crème de cromoglycate de sodium depuis ma publication de Cutis ainsi que celle de Haider, on ne retrouve que des études positives et sans effets secondaires !
Les dernières recherche sur le cromoglycate de sodium en dermatologie
En 2011, Edwards et collègues publièrent une étude très positive après avoir étudié localement l’effet du cromoglycate de sodium à 4% suite à l’injection d’histamine:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3060830/
AM Edwards a publié en 2015 une étude portant sur 118 enfants atteints de dermatites atopiques et traités avec une émulsion à 4% de cromoglycate de sodium (Altocrom®) dont les résultats sont spectaculaires sur une longue période de 15 mois:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25909369
La lotion Altoderm en développement depuis 2005
La lotion Altoderm est en phase de développement depuis 2005… comme on peut le constater sur cette présentation:
Une étude récente montre également une grande efficacité du cromoglycate de sodium en crème contre le prurit des maladies chroniques rénales :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22732382
Je joins la liste de toutes ces études afin que le lecteur puisse se faire une idée du blocage des dermatologues et du lobby pharmaceutique :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3919754
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2114208
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9860040
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15727648
E.Zur a publié en 2012 un résumé de l’ensemble des publications montrant l’efficacité d’une crème de cromoglycate de sodium utilisé en dermatologie pour traiter la dermatite atopique de l’enfant :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23072198
Les conclusions des chercheurs ne plaisent pas à l’industrie pharmaceutique
On pourra apprécier sa conclusion :
« The topical use of sodium cromoglicate seemed to have a promising potential, and implementing the data of this article can allow the compounding pharmacist a very interesting professional activity in very common and widespread allergic pathologies. »
« L’utilisation topique de cromoglycate de sodium semble avoir présenté un potentiel prometteur. La mise en oeuvre des données de cet article peut permettre au pharmacien préparant une formulation galénique, de nouvelles perspectives. Elles seraient très intéressantes dans le cadre de pathologies allergiques très courantes et généralisées. »
Le mode d’action du cromoglycate de sodium est également affiné maintenant. La stabilisation des mastocytes tissulaires seule ne semble plus faire l’unanimité.
Depuis début 2010, j’utilise un pain dermatologique et une crème à base de sels de la Mer Morte doués d’une grande efficacité. Avec la confirmation par des centaines de témoignages, mon hypothèse a été de soutenir une restauration de la communication cellulaire entre mastocytes. Ceux-ci ne dégranuleraient plus…une stabilisation cependant… de cette molécule cromoglycate de sodium…comme le chlorure de sodium de l’eau de mer et les sels de la Mer Morte…sans oublier le succinate de lithium, un sel de lithium à 8% !
Et CareVox qui n’est plus en ligne !
http://www.carevox.fr/medicaments-soins/article/les-sels-de-la-mer-morte-pour-les
Publication datée du 26 décembre 2012 sur CareVox Paris :
Cependant, une autre hypothèse apparaît plus logique. La réaction cellulaire des mastocytes tissulaires en présence d’allergènes ou d’haptènes de l’environnement provoquerait les réactions inflammatoires observées.
En utilisant des solutions salées riches en minéraux et avec une conductivité élevée, la communication cellulaire perturbée serait ainsi rétablie. Elle empêcherait ainsi la libération de ces médiateurs ce qui confirmerait les travaux de Jacques Benveniste en biologie numérique.
Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.
https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net
https://www.bernardsudan.net/
https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber