Covid-19, Chloroquine et Artemisia: vers une autre solution ?

On constate que les traitements à base d’hydroxychloroquine et azythromicine, proposés par Didier Raoult (IHU Marseille Méditerranée) dès le 25 février 2020 https://www.bernardsudan.net/

montrent une réelle efficacité

https://www.mediterranee-infection.com/coronavirus-recul-de-lepidemie-a-marseille/

La chloroquine (Nivaquine) est utilisée depuis 1949 contre le paludisme.

Une recherche concernant l’efficacité de la plante Artemisia annua et afra contre l’infection Covid-19 s’impose car de nombreux pays l’utilisent contre le paludisme pour son efficacité et ses faibles effets secondaires.

Il serait également très intéressant de suivre l’évolution de l’infection par Covid-19 dans les pays notamment africains qui utilisent de telles tisanes.

On peut retrouver une récente étude en double-aveugle et randomisée nous prouvant une réelle efficacité d’infusions d’Artemisia annua et afra contre le paludisme.

Le traitement de choix utilisé depuis 71 années était la choroquine (Nivaquine) et l’hydroxychoroquine (Plaquenil) au prix dérisoire:

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30668322/?from_term=Artemisia+annua+malaria&from_pos=3

Les auteurs de cette intéressante recherche ont utilisé en comparaison l’artesunate-amodiaquine dont les effets ont été analysés scientifiquement: https://www.cochrane.org/fr/CD006404/INFECTN_lartesunate-pyronaridine-pour-le-traitement-du-paludisme-non-complique-plasmodium-falciparum-p

Voici donc le résumé anglais ainsi que la traduction française pour bien comprendre qu’une telle direction de recherche contre le Covid-19 serait tout à fait logique:

« Contexte et objectif: des essais cliniques antérieurs à petite échelle ont montré que les infusions, décoctions, capsules ou comprimés d’Artemisia annua et Artemisia afra étaient peu coûteux, faciles à utiliser et efficaces pour guérir les infections paludéennes.

Dans un essai à plus grande échelle dans le district de Kalima, en République démocratique du Congo, nous visions à montrer que les infusions d’A. Annua et / ou d’A. Afra étaient supérieures ou au moins équivalentes à l’artésunate-amodiaquine (ASAQ) contre le paludisme.

Méthodes: Un essai clinique randomisé en double aveugle avec 957 patients infectés par le paludisme avait deux groupes de traitement: 472 patients pour ASAQ et 471 pour Artemisia (248 A. annua, 223 A. afra) restaient à la fin de l’essai.

Les patients traités par ASAQ ont été traités selon la posologie du fabricant, et les patients traités par Artemisia ont reçu 1 l / j d’infusions de feuilles sèches / rameaux pendant 7 jours; les deux groupes ont eu un suivi de 28 jours.

La parasitémie et les gamétocytes ont été mesurés au microscope avec des résultats comparés statistiquement entre les sortes pour l’âge et le sexe.

« Résultats: La teneur en artémisinine d’A. Afra était négligeable, mais les réponses thérapeutiques des patients étaient similaires à celles des patients traités par A. annua; les trophozoïtes ont disparu après 24 h, mais ont mis jusqu’à 14 jours pour disparaître chez les patients traités par l’ASAQ.

Les taux de guérison du D28 définis comme l’absence de parasitémie étaient pour la pédiatrie 82, 91 et 50% pour A. afra, A. annua et ASAQ; tandis que pour les adultes, les taux de guérison étaient respectivement de 91, 100 et 30%.

La fin de fièvre a pris 48 h pour l’ASAQ, mais 24 h pour l’Artemisia. De J14 à 28, aucun patient traité par Artemisia n’avait de gamétocytes détectables au microscope, tandis que 10 patients traités par ASAQ sont restés porteurs de gamétocytes à J28.

Plus de femmes que d’hommes étaient porteurs de gamétocytes dans le groupe ASAQ mais n’étaient pas affectées dans le groupe Artemisia.

L’hémoglobine est restée constante à 11 g / dl pour A. afra après J1, tandis que pour A. annua et ASAQ, elle a diminué à 9-9,5 g / dl. Seuls 5,0% des patients traités par Artemisia ont signalé des effets indésirables, contre 42,8% pour l’ASAQ. »

Pour terminer, voici une vidéo très instructive de Christophe Bernard concernant Artemisia annua :

Bernard SUDAN
Bernard SUDAN

Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, « Nicotine and Immunology » in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.

https://www.researchgate.net/profile/Bernard-Sudan
https://www.dermiteseborrheique.net

https://www.bernardsudan.net/

https://www.youtube.com/channel/UCeQB3vdsKeZU-E0zORZr0vQ?view_as=subscriber

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/110720/dermite-seborrheique-et-fiasco-de-la-recherche-en-dermatologie

https://blogs.mediapart.fr/bernard-sudan/blog/170818/de-1887-2020-l-effondrement-du-dogme-de-la-dermite-seborrheique

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