Médecine et argent

Dans une publication du 9 avril 2024, les deux chercheurs Harald Walach et Rainer Johannes Klement analysent le fonctionnement de la crise COVID-19 pour corrompre la divulgation de publications éthiques.

https://journalofscientificexploration.org/index.php/jse/article/view/3249

Une étude objective

Les auteurs présentent une étude de cas de discours corrompus en médecine. La médecine est une science faillible. Il n’est donc pas surprenant que des erreurs dans l’évaluation des données et une conclusion précoce du discours aient conduit à une vision très biaisée de la crise du Covid-19.

Deux exemples d’articles

Les chercheurs présentent deux exemples d’articles qui ont été retirés suite à des critiques et republiés après un long processus de relecture.

Première publication

Un article discutait des avantages cliniques des vaccinations contre le COVID-19. Ensuite cet article étudiait le profil de risque potentiel de ces vaccinations à l’aide du registre néerlandais des effets indésirables des médicaments. Les résultats de cette étude n’étaient pas très favorables aux vaccins. Il y a eu une pression énorme exercée sur l’éditeur de la revue Vaccines (MDPI, Bâle). La revue a retiré l’article, même si aucune des raisons classiques de rétractation n’était présente.

Seconde publication

Le deuxième article portait sur la teneur en dioxyde de carbone de l’air inhalé sous les masques chez les enfants. Les chiffres révélaient des quantités de CO2 inhalées sous des masques qui violaient d’un facteur six les normes de sécurité acceptées.

L’éditeur a également retiré cet article après des critiques formulées en ligne et après un processus de réexamen très douteux.

Une analyse plus approfondie montre que les deux rétractations étaient politiquement motivées.

Conclusion

Les auteurs concluent qu’à l’ère du COVID-19, les incitations politiques et financières remplacent de plus en plus le discours scientifique. La recherche du profit dans le discours scientifique a ouvert les vannes aux influences politiques. Cela met en évidence ce qui constitue depuis longtemps un problème : les conflits d’intérêts financiers continuent de fausser la recherche et de jouer un rôle majeur dans les évaluations de la pandémie de COVID-19.